Trésors de Pluton
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ASTROLOGIE INTEGRATIVE : enracinée dans la mythologie, la psychologie jungienne-hilmanienne et l'astrophysique
 
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 Astrologie médicale : remettre le morbisme au centre ...

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Clidre
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MessageSujet: Astrologie médicale : remettre le morbisme au centre ...   Astrologie médicale : remettre le morbisme au centre ... Icon_minitimeSam 3 Mai - 14:57

En effet, les dieux sont malades et ce sont eux qui s'expriment à travers nos maux dixit Jung. L'astrologie permet d'approcher, de voir quel dieu est malade. L'intention ici est de lutter contre une astrologie "hippocratique" (soigner à tout prix) et de revenir à une astrologie morbiste. J'ai à vérifier si l'astrologie laïque areligere (dite traditionnelle) va dans le sens de l'OMC et d'Hippocrate. J'explique par ceci :

Alfred J. ZIEGLER est né en 1925 . Psychiatre et analyste de formation, il consacra de nombreuses années de son existence non seulement à la clinique privée et institutionnelle, mais aussi au laboratoire de recherches en onirologie dans le cadre de la médecine psychosomatique. Il fut aussi chargé de cours à l'Institut Carl Gustav Jung de Zurich.

Rédacteur et éditeur de la revue «Gorgo», revue de psychologie archétypique et de pensée imaginale, publiée à Stuttgart, il fit paraître en 1987 un second volume de «médecine morbiste»: «Images d'une médecine de l'ombre» («Bilder einer Schattenmedizin»). En 1983, il avait publié «Délire et réalité: l'humanité en fuite devant elle-même» («Wirklichkeitswahn: Die Menschheit auf der Flucht vor sich selbst»); et en 1991, un an avant sa mort survenue à Lucerne, le 24 octobre 1992, un recueil de nouvelles sous le titre: «Le Castrat: heures spirituelles d'une mystique morbide» («Der Kastrat: Geisterstunden einer Krankheitsmystik»).

Le morbisme est une théorie psychosomatique qui envisage une interdépendance d'arrière-plan entre le sain et le morbide, interdépendance qui peut les amener à se renforcer mutuellement. La maladie n'y est pas conçue comme une erreur de la nature, mais bien comme cet élément qui rend précisément la vie possible et, par là aussi, ce qui est, sur le plan personnel et culturel, spécifiquement humain. Son arrière-plan est sombre et se détache dès lors essentiellement d'autres modèles psychosomatiques, plus positivistes.

Le morbisme peut être désigné comme une médecine archétypique, parce qu'il envisage le morbide en fonction des images originelles et comme imbriqué dans une nature humaine d'une complexion «chimérique» et polaire. Aussi est-il apparenté à la psychologie analytique de Carl Gustav Jung dont il procède. Le morbisme s'est cependant rendu maître de la corporalité humaine d'une manière tout à fait caractéristique et discernable. Ses modes de traitement, qui correspondent à sa nature, sont du type verbal-analytique et font appel à un langage d'une qualité quasi «organismique».


DÉDICACE EN GUISE D'AVANT-PROPOS DU TRADUCTEUR de l'oeuvre : "Morbisme 1 la meilleure de toutes les santés".

Ars totum requirit hominem.

Il m'arrive, comme à tout le monde, de me sentir, ou même d'être, malade. Quand cela leur arrive, il y a des gens qui se précipitent aussitôt chez leur médecin; tout leur être, toute leur attitude se résume en un seul cri: Docteur, au secours! Il y en a d'autres, au contraire, qui reculent ce recours au médecin jusqu'à la dernière extrémité, qui épuisent avant tout l'arsenal de leur savoir médical empirique ou transmis, qui hantent leur pharmacien du quartier (parce qu'ils savent, inconsciemment, bien entendu, qu'il n'a pas le droit de poser un acte médical), raisonnant souvent comme un des miens amis: «Décidément, ces gens-là ne sont pas fréquentables!» Pour qu'ils se résignent à faire appel au médecin, il y faut une aggravation manifeste de leurs symptômes et la constatation désespérée de l'inefficacité totale de leur auto-thérapeutique.

Je suis plutôt un malade de cette seconde catégorie; je l'étais, du moins, jusqu'à ce que je rencontre mon toubib actuel, le médecin de famille de mon beau-père. Comment s'y est-il pris pour opérer ce miracle? qu'a-t-il fait? Eh bien, justement, il n'a rien fait; il «fait», du reste, très peu; le minimum, en tout cas, juste ce qu'il faut pour soulager «les douleurs de l'homme», comme l'auteur du livre qu'on va lire intitule son dernier et peut-être le plus important chapitre. En fait, si tous les médecins généralistes en faisaient autant, les caisses d'assurance maladie auraient à se plaindre beaucoup moins, assurément; mais les laboratoires d'analyse, les chirurgiens et les spécialistes de tout poil auraient certes beaucoup moins à «faire». Bref, c'est un toubib dont la pratique n'encourage nullement la prospérité de l'industrie et de la technologie médicale.

Mais il est d'une certaine manière, de cette manière qui est à peine descriptible de façon rationnelle, mais qui produit cet effet thérapeutique paradoxal qu'on se sent mieux en quittant son cabinet de consultation qu'en y entrant, alors même qu'on n'a pas encore achetés les remèdes qu'il vous a prescrits! Mieux encore; la gravité du mal se met à décliner à l'instant même où on lui a téléphoné pour prendre rendez-vous!

Posons donc la question autrement: Comment est-il? La réponse à cette question ne se veut pas un panégyrique de mon toubib, bien qu'il le mériterait certainement, mais bien l'exaltation d'une attitude thérapeutique que je voudrais ériger en modèle archétypique de l'attitude médicale correcte vis-à-vis de l'être humain en souffrance. Et la réponse à cette question est finalement extrêmement simple: il est morbiste, même s'il n'en est pas entièrement conscient.

Il y a deux sortes de médecins: les bons et les mauvais. Les bons, ce sont les morbistes; les mauvais, ce sont ceux qui adhèrent tout aussi inconsciemment à une certaine idéologie prônée par l'Organisation mondiale de la Santé – les Croisés, les Hezbollahs de la Santé, ceux qui s'arment de tous les instruments de la technologie médicale moderne pour traquer impitoyablement, à l'instar des anciens inquisiteurs, le Satan dans sa version moderne: la maladie.

Mais qu'est-ce qu'être morbiste? C'est sans doute pratiquer une médecine où la maladie – le morbus – précisément, n'est pas conçue comme l'ennemi héréditaire de l'espèce humaine, comme le mal à extirper – et souvent à n'importe quel prix (au sens figuré, mais aussi au sens littéral!) – mais comme un phénomène spécifiquement humain, comme quelque chose qui fait partie intégrante d'un programme que la nature a établi pour l'aventure humaine.

On peut formuler ce problème encore autrement. Pour la conception morbiste, la médecine est un art avant d'être une science; elle l'est toujours sur le terrain, et au sens fort de ce terme: elle a des affinités avec l'art, avec les arts, la poésie, bien plus qu'avec les sciences «dures», la physique, la chimie, la biologie. Mieux, elle dirige un regard artistique, poétique, métaphorique, sur les phénomènes biologiques, chimiques. Aussi, accueille-t-elle volontiers dans son champ de vision tout ce qu'une médecine scientifique rejette dans l'ostracisme de l'archaïsme: la médecine populaire, traditionnelle, la mythologie, l'alchimie, l'homéopathie, l'herboristerie, les médecines dites «douces», et bien d'autres choses encore. Mais si elle les accueille, elle s'en différencie cependant en ce qu'elle ne prend pas leurs enseignements au pied de la lettre, mais toujours métaphoriquement, à savoir comme des images qui disent quelque chose d'essentiel sur le phénomène humain morbide. C'est ce que le livre d'Alfred Ziegler s'efforce de montrer dans la théorie et par des exemples. C'est ce que nous avons tenté de transposer en français. La tâche ne fut guère aisée. Alfred Ziegler n'est pas qu'un spécialiste de la médecine – morbiste; ou plutôt, il est spécialiste de la médecine morbiste, parce que, dans le fond de son être, il est poète, écrivain.

Lorsque j'en étais à la traduction du chapitre sur les troubles du cœur, il se trouve que par une coïncidence significative (nous, jungiens, dirions volontiers par synchronicité) mon beau-père se mourait précisément d'une maladie du cœur. Qu'il ait eu en même temps une existence que traversait une «ligne du cœur», comme disent les chiromanciens, singulièrement douloureuse, ne pourra apparaître comme un effet du hasard qu'aux yeux d'une médecine scientifique causaliste, non morbiste, qui considère le cœur exclusivement comme une pompe organique et non comme un lieu symbolique de l'affectivité humaine. L'attitude profondément morbiste avec laquelle notre médecin de famille avait accompagné cette maladie terminale n'a fait que me confirmer dans la justesse des vues d'Alfred Ziegler lorsqu'il estime que si une conception métaphorique, morbiste, de la maladie ne la guérit pas toujours, elle lui confère toujours, par contre, une dignité, parce qu'elle lui découvre un sens dans la trame de l'existence humaine et permet de la sorte de l'assumer comme notre destin le plus authentique. C'est ce qu'avait saisi en tout cas intuitivement notre médecin de famille; toute son attitude en témoigne.

Aussi, voudrais-je lui exprimer ici toute ma gratitude en lui offrant le dur labeur de la traduction française de cet ouvrage qui fera date dans l'histoire de la médecine, quoi qu'il arrive, et dans lequel, j'espère, il trouvera les fondements de ses intuitions les plus profondes.

Et si je choisis la langue et la forme ancienne du colophon pour la dédicace, c'est pour souligner davantage les racines antiques de l'art morbiste:


CLARISSIMO AC DOCTISSIMO DOMINO
DOCTORI ARTIS MEDICAE
THEODERICO DEOME
HANC TRANSLATIONEM
IN LINGUA GALLICA
LIBRI ZIEGLERIANI
DE MORBISMO
DONO
ET
DEDICO.


BRUXELLIS, IN DIE MORTUORUM, MCMLXXXIX
A. P.
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MessageSujet: Re: Astrologie médicale : remettre le morbisme au centre ...   Astrologie médicale : remettre le morbisme au centre ... Icon_minitimeSam 3 Mai - 15:03

La vision morbiste du sucide selon James Hillman (vous prenez le risque d'être choqué en lisant ce qui suit) :

D’après l’auteur de Suicide and the Soul, nous construisons tous, à l’intérieur de nous, notre propre «barque de mort» (ship of death). Notre âme est toujours en train de méditer la mort. Elle est du côté de la mort. Plus nous donnons de la place à notre âme, plus la mort devient notre souci primordial. Cet engagement a priori de l’âme pour la mort s’appelle en langage philosophique et religieux la transcendance et l’immortalité de l’âme. Dans cette perspective, toute mort est une mort volontaire, peu importent les modalités; le suicide n’est donc qu’une des manières de choisir la mort. Le projet de la médecine est la conservation de la vie et la lutte contre la mort. Pour le médecin, la vie du corps passe avant tout, tandis que, pour l’analyste, la vie de l’âme est plus importante que la mort du corps. L’analyste peut interpréter le geste suicidaire comme un appel au secours, non pas comme une demande d’aide pour vivre, mais pour mourir, c’est-à-dire pour faire, dans son âme, l’expérience de la mort. Cette mort psychologique est d’abord symbolique, mais elle peut aboutir à une mort organique. En effet, si l’analyste permet à son patient de vivre dans son âme l’expérience de la mort jusqu’à son point le plus fort, la mort organique, qui parfois en résultera, n’est-elle pas une nécessité inévitable, une forme de libération de l’âme et même un commandement de Dieu? Le cri de Jésus sur la croix est l’archétype de tout appel au secours, il est le cri du désespéré: «En lui retentit l’angoisse d’être trahi, du sacrifice et de la solitude. Il ne reste rien, même pas Dieu» J. Hillman, «À la rencontre du risque de suicide», traduction de C. Lagadec, Frontières, vol. 3, no 2, 1990, p. 35). Le désespoir est la condition première de l’espérance en la résurrection (espérer contre tout espoir). Cela est vrai pour Jésus tout comme pour ceux dont l’expérience psychologique de la mort est suffisante et n’inclut pas la mort organique, mais également pour ceux qui vont, dans cette expérience, jusqu’à la mort organique.
La perspective de Hillman est de nature à inspirer une rénovation importante des attitudes dans les pratiques de la prévention* du suicide. Si le suicide est un mouvement vers une transformation de l’âme, une quête de la vérité fondamentale de la vie, la recherche du Deus absconditus, alors les intervenants ont pour tâche de veiller à ce que l’expérience de la mort soit vécue. Il faut que la personne suicidaire meure symboliquement et parfois physiquement. L’expérience de la mort, qu’elle appelle de tout cœur, doit avoir lieu, même si une issue tragique est possible. Dans la prévention du suicide, on tombe souvent dans le piège de la peur collective de la mort de sorte que la prévention devient une répression de la mort du corps et non pas la voie de salut de l’âme.

http://agora.qc.ca/thematiques/mort.nsf/Dossiers/James_Hillman
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MessageSujet: Re: Astrologie médicale : remettre le morbisme au centre ...   Astrologie médicale : remettre le morbisme au centre ... Icon_minitimeSam 3 Mai - 15:12

L'intention est donc : de se réferer à l'astrologie non pas pour guérir et ne pas être malade ou éviter la maladie ou encore éviter une 2ème opération mais pour voir quel dieu s'exprime à travers ma maladie. D'entendre ce qu'elle a à me dire, de laisser parler le corps, laisser Mercure parler quand je crache mes poumons, entendre la graisse que je place autour de mon coeur (Lion), entendre la colère de Mars qui fait rompre mes genoux (Capricorne), ... entendre et accueillir ...
L'astrologie montre que la maladie fait partie de la vie. Guy Corneau dans "la guérison du coeur" montre que la maladie est la partie le plus intelligente de mon être : elle m'attire vers la guérison. J'ai besoin de vivre la maladie et l'accueillir. La maladie est archétypique et chacune des maladies que j'ai a un message pour moi qu'il soit karmique, psychogénéalogique, ésotérique (de l'âme) ...

Bien à tous,

Alexandre
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MessageSujet: Re: Astrologie médicale : remettre le morbisme au centre ...   Astrologie médicale : remettre le morbisme au centre ... Icon_minitime

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